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samedi 17 mars 2012

Critique du film "The lost legend of Sinbad"

Attention ! Cette critique peut contenir des spoilers !




Adapter une oeuvre littéraire classique, un conte ou une légende populaire en la transposant dans un contexte contemporain est une initiative méchamment casse-gueule mais qui a déjà fait ses preuves et qui s'avère désormais typique des productions de la Asylum. Cette fois-ci, il s'agit de présenter un des contes des milles et une nuits. En l'occurrence, il s'agit du plus connu d'entre eux avec Ali Baba et les 40 voleurs. Je parle bien sûr des aventures de Sinbad le marin !

Tout comme "Sherlock Holmes" qui est de loin un des meilleurs films proposés par le catalogue Asylum, "The lost legend of Sinbad" propose, malgré de nombreuses prises de liberté évidentes par rapport au matériau de base, une adaptation inventive, généreuse, bon-enfant et suffisamment distrayante pour que l'on puisse passer un excellent vendredi soir devant sa télé pour le peu que l'on connaisse les différents épisodes de la légende et que l'on adhère aux séries Z made in Asylum.
Histoire de vite expédier les grandes différences entre le film et l'histoire de base, soulignons le premier problème : le scénario part rapidement en sucette en ce qui concerne l'adaptation. En fait, la trame principale est complètement différente. Ici, ce n'est pas vraiment le hasard qui conduit Sinbad à ses sept aventures pour finalement le mener vers la notoriété et la richesse. Il s'agit en fait d'une ancienne prophétie annonçant que seul un héros au coeur pur pourrait (comme d'habitude) apaiser la colère du dieu des Océans Ellak Icchu et ainsi sauver le monde de sa destruction. Mais bon, ce n'est pas la première fois qu'on change complètement d'intrigue dans le domaine de l'adaptation cinématographique (le meilleur exemple étant justement le dessin animé Sinbad sorti en 2002), alors, on ne va pas commencer à polémiquer inutilement... D'autant que le scénario ne fait pas réellement preuves de grosses incohérences puisqu'il se limite à un héros qui sauve le monde !


Parlons alors des effets spéciaux, sujet souvent délicat quand il s'agit de parler de films de la Global Asylum que l'on a tendance à connaître pour ses CGIs parfois trop approximatifs. Ici, ils remplissent parfaitement leur contrat : si il est flagrant que les créatures ne sont pas réelles, les images de synthèse sont loin d'être ratées et les interactions avec les acteurs sont souvent réussies. En revanche, les effets spéciaux de la colère d'Ellak Icchu sont particulièrement étranges. Cependant, cela fait vraiment plaisir de voir des effets "catastrophes" aussi ambitieuses que ceux d'un "Transformers" ou d'un "2012" et la destruction des bâtiments est relativement crédible...

Si, pour ce qui est de la technique, le film présente quelques défauts habituels comme le manque de moyens souvent flagrants, il dispose également, à l'instar d'un Sherlock Holmes, ce que le studio peut proposer de meilleur pour le plus grand bonheur du public : des personnages sympathiques (même si les méchants sont très méchants et les gentils très gentils), des monstres à foison (des dinosaures, des cyclopes, des pieuvres géantes) et des scènes que l'on ne retrouve ailleurs que dans des blockbusters américains (une montgolfière, car chez Asylum, on aime les montgolfières, le monde qui est détruit par les océans, la scène finale dans les profondeurs marines). 

Les acteurs, en revanche, à part Bo Svenson, ne jouent pas tous vraiment bien, contrairement à "Sherlock Holmes". En revanche, la réaction de Sinbad à l'attaque du crabe qui lui vole sa valise pleine d'argent vaut vraiment le détour : au lieu de flipper en se rendant compte qu'il pourrait frôler la mort face à un crabe géant, il s'énerve du fait qu'un crabe aie volé son fric et se met à gueuler comme un demeuré après le crabe...
"Raaaaah ! Putain de crabe ! Le crabe il a volé mon fric ! Putain de craaaabe !"

Au final, "The lost legend of Sinbad" vaut le coup d'oeil parmi les Asylum pour ses monstres à foison, ses scènes assez amusantes, son petit côté "aventure épique du bien contre le mal" et son aspect naïf et bon enfant. A voir mais avec des amis pour rire ou avec ses enfants pour le plaisir ! 


On a aimé : 
•Une aventure épique, une vraie !
•Des monstres à foison
•Beaucoup d'effets spéciaux
•Le matériel de base relativement respecté
•L'attaque du crabe géant
•La scène finale avec Ellak Icchu
•Bo Svenson

On a moins aimé :
•Des acteurs parfois stupides
•Scénario un peu linéaire et conventionnel
•Quelques faux raccords









mercredi 29 février 2012

Désormais partenaires !

Pas plus tard qu'hier, notre site a été recensé dans le blogroll du site officiel de la "Global Asylum" et ce n'est plus ni moins que Paul Bales en personne qui nous a remercié de notre soutien ! Quelle heureuse nouvelle si stimulante pour Pro-Asylum !


Remerciements à Mike DiGrazia pour ce logo en grande taille.

dimanche 19 février 2012

Aperçu : "The lost legend of Sinbad"

Fiche technique:
Année : 2010
Pays : USA
Réalisateurs : Ben Hayflick et Adam Silver
Scénariste : Ben Hayflick et Adam Silver
Durée : 89 min.
Musique : Chris Ridenhour
Casting : Patrick Mudloon
                Bo Svenson
                Sarah Desage
Distribution : The Global Asylum
Page officielle : http://www.theasylum.cc/product.php?id=170


Synopsis : Sinbad, magnat américain particulièrement respectueux et aisé, fait installer une immense plateforme pétrolière au milieu de l'océan Indien. Hélas, cette plateforme et son équipages se retrouvent déjà sujets à une attaque de pirates qui demandent aussitôt à Mr. Sinbad une immense rançon s'élevant à plusieurs millions de dollars. Celui-ci et son équipe s'en vont donc aussitôt livrer l'argent tout en se préparant à utiliser une solution nettement moins onéreuse.
Mais à peine sont-ils arrivés que son hélicoptère s'écrase et qu'un monstre titanesque doté d'imposantes tentacules entraîne le pétrolier dans les profondeurs de l'Océan. Il atterrit alors sur un île déserte sur laquelle il prendra connaissance d'une prophétie et apprendra ce qui s'est passé : son navire était malheureusement posé sur le territoire du Dieu des mers, Ellak Icchu. Furieux que les humains aient décidé d'installer le pétrolier au-dessus de son repaire, celui-ci décide de provoquer une catastrophe à échelle mondiale qui provoquera la fin du monde.
Sinbad est alors aussitôt entraîné dans une aventure fantastique dans laquelle il devra accomplir sept épreuves afin de prouver à Ellak Icchu sa véritable valeur et ainsi sauver l'humanité de sa future annihilation... 


Panorama d'affiches :

Aperçu de la bande originale de Chris Ridenhour :
Disponible ici :
Cette Bande sonore est disponible sur l'album 'The Land that Time Forgot : the fantasy film music of Chris Ridenhour" sur laquelle vous pouvez également retrouver les musiques de "Merlin et la guerre des dragons", "Dragonquest" et bien sûr "The land that thime forgot" !

Bande-annonce :


samedi 28 janvier 2012

Mise à jour de la fiche de Sherlock Holmes

Nous comptons mettre à jour la fiche de l'aperçu du film "Sherlock Holmes : les mystères de Londres" que nous adorons car nous venons de découvrir pas plus tard qu'aujourd'hui une nouvelle cover DVD qui est en fait le dvd Thaï. Il faut avouer que l'affiche est absolument superbe ! 


jeudi 26 janvier 2012

Le myspace de Chris Ridenhour

Si vous nous suivez depuis un bout de temps, vous savez sans doute que nous adorons la musique de Chris Ridenhour, compositeur de la bande musicale de la plupart des productions "Asylum".
Il faut bien admettre que ses thèmes n'ont souvent rien à envier aux blockbusters américains des années 80/90, ce qui leur confère sans doute un certain charme assez rétro symbolique de l'époque où les musiques de film vous restaient dans la tête pour un bon bout de temps !

Il est temps de lui faire honneur, et c'est pourquoi nous vous proposons par le biais du lien ci-dessous de visiter son "myspace" sur lequel vous pouvez écouter ses thèmes principaux en entier mais il n'y a malheureusement pas moyen de les télécharger.



dimanche 22 janvier 2012

Critique du film "Mega Python vs Gatoroid"

Attention ! Cette critique peut contenir des spoilers !



Aujourd'hui, chers lecteurs, une fois de plus, "Pro-asylum" va vous critiquer un de ces films que l'on peut considérer comme faisant partie du top du Z, et ça tombe bien puisqu'il trône désormais dans les rayons de nos dvd shops, orné d'une superbe jaquette qui en met plein la vue...
Bien évidemment, en tant qu'amateurs du bon Z, nous nous sommes lancés dans la vision de ce nouveau long-métrage de chez Asylum qui nous avait déjà offert quelques films de monstres géants mais souvent trop ennuyeux (Mega shark vs giant octopus) ou pas assez assumés (Mega shark vs Crocosaurus).

Mega Shark se faisant vieux (mais qui apparaîtra probablement bientôt dans un troisième opus), il cède sa place à deux nouveaux-nés : le Mega Python et le Gatoroid ! Ou plutôt, une flopée de mega pythons et de gatoroids car ici, il ne s'agit pas que d'un simple duel mais d'une véritable guerre !
Du moins, au début puisque le film se divise en deux parties distinctes : tout d'abord, l'affrontement, et ensuite, l'alliance car, pour une raison quelconque, les deux races se sont peut-être bien dit que ce serait plus judicieux de s'allier pour boulotter les humains... Le tout sans aucun temps mort ! 


Il est évident que nous ne pourrions point parler de ce film sans souligner le fait qu'il ait été réalisé par Mary Lambert, s'étant déjà fait une réputation avec "Simetierre" (adapté du roman de Stephen King) et "Urban legend 3 : bloody Mary". Notons également que les deux personnages principaux sont crédités Deborah Gibson et Tiffany, deux chanteuses pop ayant connu un grand succès aux Etats-Unis dans les années 80 et, paraît-il, assez rivales, ce détail paraît anodin en France mais aura un plus grand impact aux USA du fait que, justement, à l'image de deux rivales, les deux héroïnes principales s'entendent comme chien et chat (ou comme python et alligator). Le public français reconnaîtra donc surtout Kathryn Jootsen de "Desperate Housewives"...

Bref. En fait, ce qui rend ce long-métrage si charmant, c'est son côté (à l'image de Mega Piranha) second degré assumé. En effet, ça ne se prend jamais vraiment trop au sérieux, non seulement les deux héroïnes principales (même si l'une paraît plus héroïque que l'autre) sont toutes les deux vraiment stupides et enclenchent à elles seules une énorme gaffe qui coûtera la vie à l'humanité (cf. notre synopsis dans l'aperçu ci-dessous).
D'un autre côté, on se dit tant mieux car, si elles s'étaient acheté un cerveau en cours de route, on aurait pas eu droit à cette succession de morts et de scènes toutes aussi absurdes les une que les autres, bourrés de personnages caricaturaux dont le seul faisant preuve d'un peu de bon sens est le professeur indien guidé par les ancêtres (comme d'habitude) !

De plus, loin de tricher comme "Mega Shark vs Giant octopus" qui valait le détour pour deux ou trois scènes (dont celle de l'avion qui a fait toute sa réputation), on ne s'éternise ici pas sur des dialogues inutiles, il y aura toujours un monstre qui apparaîtra un moment ou l'autre, surtout dans la première partie qui propose surtout quelques effets gores assez sympathiques puisque dans la seconde, personne n'a le temps d'hurler ou de fuir avant de se faire boulotter instantanément par les monstres. Par exemple, un mega python avalera tout rond un train en ne laissant aucun survivant et un gatoroid défonce un centre commercial surmonté ironiquement d'un panneau publicitaire "Monster sale !" (Soldes monstre !).
Et quand les bestioles ne se montrent pas à l'écran, on a quand même droit à quelques belles scènes d'affrontement entre les deux autres créatures destructrices du film, la meilleure étant celle où elles finissent par se battre pieds nus, couvertes de nourriture et de crème en se roulant par terre et en hurlant comme des sauvages en plein milieu d'une soirée chic devant des invités à l'air plutôt consterné...



Pour ce qui est de la substance, on a eu tout le temps de s'extasier dessus dans le dernier paragraphe : c'est l'éclate et le pétage de plombs total.
Maintenant, peut-on conclure que "Mega pyhton vs Gatoroid" est un vrai bon film ? A vrai dire, à la fois oui et non car si son côté "second degré" assumé le rend largement regardable, les CGIs restent ratés, l'interprétation approximative malgré un casting honnête et cela reste tout de même une série Z. Mais une très bonne série Z de monstres comme on aimerait en voir plus souvent : généreuse, absurde, rythmée et fun tout au long de son visionnage doté d'un aspect dérisoire, voire même parodique qui le rend largement plus drôle que beaucoup d'autres fausses comédies françaises !
Quant au DVD sorti chez nous, il ne propose que le film et le choix des chapitres, pas de VO ni de bonus, dommage ! Une édition blu-ray existe peut-être mais nous ne sommes pas tombés dessus...


 On a aimé :
•Le côté "nanar assumé"
•Des monstres gloutons 
•Kathryn Jootsen
•Des scènes mémorables et gentiment absurdes 
•Quelques effets gores assez sympathiques
•Pas de temps mort
•Le combat entre Debbie Gibson et Tiphanny 

On a moins aimé :
•Des CGI ratés
•Une bande-son qui passe un peu plus inaperçue que d'habitude
•Une édition dvd minimaliste
•Ça reste quand même très stupide


En bonus, les péripéties d'une belle histoire de mutations :



mardi 17 janvier 2012

Aperçu : "Mega Python vs Gatoroid"


Fiche technique 
Année : 2011
Pays : USA
Réalisateur : Mary Lambert
Scénariste : Naomi L. Selfman
Durée : 90 min.
Musique : Chris Ridenhour
Casting : Deborah Gibson
                Tiffany
                Kathryn Joosten
Distribution : The Global Asylum
Page officielle : http://www.theasylum.cc/product.php?id=184


Synopsis : Tout commence lorsqu'un commando d'écologistes prêts à dépasser tout excès libèrent d'un laboratoire des pythons destinés à des expériences scientifiques.
Lorsqu'ils lâchent les reptiles dans les eaux des Everglades, ils ignorent encore qu'ils ont lâché dans la nature de monstrueux mutants !
Désormais gigantesques, les pythons dévastent l'écosystème et pire encore, s'attaquent à de nouvelles proies humaines !
Afin de contrer cette menace et de venger son mari dévoré par les monstres, la policière chargée de la garde de la réserve naturelle des Everglades décide d'administrer aux alligators de la région de très puissants stéroïdes développant leurs muscles à vitesse démesurée...
Si les alligators et les serpents s'affrontent comme il en était convenu, une fois ayant atteint un stade de croissance des plus sinistres et anormal, ils se décident à faire front commun contre l'être humain !


Panorama d'affiches :

Aperçu de la bande originale de Chris Ridenhour :


Bande-annonce :







dimanche 15 janvier 2012

Critique du film "Transmorphers : Robots invasion"

Attention ! Cette critique peut contenir des spoilers !



Amis et amies du Z, vous allez être gâtés ! Car, pas plus tard que la semaine dernière, la suite de "Transmorphers", le film qui a rendu célèbre la firme "Asylum"  a enfin débarqué en DVD dans nos magasins belges et français !
Bien évidemment, nous sommes allés en profiter et, bonne surprise, la jaquette est toujours aussi belle (bien qu'on dirait une pochette pour dessin animé), mais le film existe également en Blu-ray ! 
Les deux versions bénéficient de bonus (Making-of, bêtisier, scènes coupées,...) et d'une VF. Un tel soin fait plutôt plaisir à voir, surtout si on le compare aux dernières éditions d'Emylia. 

Pour commencer cette chronique, commençons par souligner quelques détails : tout d'abord, "Robots invasion" n'est pas une suite de "Transmorphers", lequel a été retiré "Robot war" chez nous, bien que sorti plus tard. 
Il s'agit en fait d'une préquelle qui relate les évènements ayant eu lieu avant le premier film, d'où le fait que le récit ne se déroule pas dans un univers post-apocalyptique similaire au film précédent mais bel et bien dans un bled paumé au milieu de l'Amérique.
Tout commence avec une teenage lambda dont la présence est devenue traditionnelle dans n'importe quel film puisque, comme d'habitude, elle téléphone au volant et essaye de charmer le policier qui vient de la stopper. Elle ressortira de cette confrontation indemne mais, ne vous en faites pas, cela ne durera pas longtemps puisque son gsm va aussitôt se "transmorpher" (comme ils disent dans le film, si si !) et lui trouer le crâne.
Aussitôt, l'intrigue est dévoilée : les machines ont décidé de se rebeller et vont se transmorpher en robots tueurs afin d'annihiler l'humanité et prendre contrôle de la planète entière !
Ainsi, une parabole deviendra un drone prédateur et une voiture leur élite de reconnaissance, chargée d'envoyer un signal pour lancer l'attaque car, bien entendu, la menace vient de l'espace et un GPS annoncera à un conducteur qu'il va mourir, de quoi réjouir les amateurs du genre et faire gueuler ceux qui arrivent encore à prendre ces films au premier degré (ils doivent être masochistes)...


Hélas, ce carnage joyeusement débile ne durera pas longtemps... En effet, si le premier acte se montre généreux en effets spéciaux et en CGIs dont certains se révèlent plutôt efficaces, les deux derniers manquent de rythme et s'avèrent nettement moins osés ou inspirés. L'absence des robots se fait sentir et ceux-ci n'apparaissent finalement que l'espace de quelques secondes. Les personnages n'aideront pas non plus et on a un peu de mal à s'attacher à eux car le casting joue en général très mal : le plus sympathique d'entre eux étant Bruce Boxleitner dont le personnage décède, justement, à la fin du premier acte.
Malgré la soudaine baisse de rythme et de crédibilité intervenant dès le début du deuxième acte, le film conserve quand même quelques scènes tant sympathiques qu'absurdes comme un pacemaker qui se transmorphe ou la poursuite d'une voiture par un robot planant dans les airs.

Au final, ce qui rend le dernier acte de "Robots invasion" gênant, c'est sans doute le manque trop évident de moyens : nous n'apprendrons que les robots ont pris contrôle de l'essentiel de l'Amérique au détour d'un dialogue car la seule ville que l'on verra détruite est celle de nos héros lors de l'arrivée des robots. 
De plus, dans le même ordre d'idées, trop de dialogues tendent à expliquer ce qu'ils ne savaient pas montrer à l'écran tant le budget étant minime : les robots adaptant l'eau pour qu'elle leur permette de vivre, la forteresse qui était infestée de robots un jour mais qui est vide l'autre car ils sont tous partis à la recherche des rebelles, etc... Et l'explosion finale est très timide, le bâtiment ne s'effondrant pas...

Même si "Robots invasion" est loin d'être une des meilleures productions Asylum, la faute à un manque de moyens beaucoup trop évident qui transparaît dans les dialogues et des acteurs pas terribles qui nuisent au rythme, certains aspects peuvent être appréciés comme le côté légèrement pessimiste du deuxième acte, les attaques des robots franchement sympathiques et parfois drôles ou encore la musique de Chris Ridenhour, toujours aussi honnête.
Mais si il faut regarder "Robots invasion", ce ne serait vraiment que pour le premier acte, vraiment distrayant du fait de la présence de Bruce Boxleitner , de nombreuses attaques de robots et d'explosions douteuses, symptomatiques de ce que Asylum peut faire de mieux en matière de science-fiction à la Z...



On a aimé :
•Le premier acte vraiment généreux
•Bruce Boxleitner 
•Les robots géants et leurs vicieux homologues GPS, GSM et pacemaker
•Des effets spéciaux pas trop ratés
•La bande-son de Chris Ridenhour, toujours aussi agréable
•Comme toujours, beaucoup de fun
•Une édition DVD et Blu-ray soignée

On a moins aimé : 
•Des acteurs assez mauvais
•Le ryhtme qui s'essouffle dès le deuxième acte
•Un aspect cheap gênant
•Des transitions maladroites   




En bonus, une preview de la transmorphation du GSM :










jeudi 12 janvier 2012

Aperçu : "Transmorphers : robots invasion"

Fiche technique
Année : 2009
Pays : USA
Réalisateur : Scott Wheeler
Scénario : Shane Van Dyke
Durée : 82 min.
Musique : Chris Ridenhour
Casting : Bruce Boxleitner
                Jennifer Rubin
                Shane Van Dyke
Distribution : The asylum 
Page officielle : http://www.theasylum.cc/product.php?id=156


Synopsis : Suite aux expériences de l'armée, les machines issues de la technologie informatique ont trouvé le moyen de communiquer entre elles et décident d'envahir la planète : toutes les machines peuvent maintenant se transformer et attaquer.
Les humains sont donc contraints de résister en combattant sans armes technologiques et privés de tout moyen de communication.

Panorama d'affiches :

Aperçu de la bande originale de Chris Ridenhour :


Bande-annonce :


vendredi 6 janvier 2012

La boutique Asylum

Personne ne veut l'admettre mais travailler dans la série Z ou le mockbuster, c'est tout un art.
Effectivement, "Asylum" sait faire en matière de jaquettes qui font baver et en logos sympathiques, même si certains n'aiment par leurs films, ils doivent au moins reconnaître que leurs visuels sont tout à fait superbes.
De plus, il existe forcément une série Z que l'on affectionne plus que les autres, ou une affiche que l'on trouve vraiment superbe.
C'est pourquoi la boutique souvenir de "Asylum" classe les articles qu'elle propose par film, vous pouvez donc choisir votre Asylum préféré et acheter un superbe T-shirt ou une sympathique tasse ornée de son logo.
Vous pouvez même faire faire un T-shirt pour votre chien, des slips ou des maillots et commander les posters officiels de vos Z adorés !

Accès à la boutique ici : http://www.cafepress.com/theasylumcc




Au moins, c'est vachement original comme cadeau d'anniversaire pour un copain amateur de séries Z ! 

jeudi 5 janvier 2012

Critique du film "Sherlock Holmes : les mystères de Londres"

Attention ! Cette critique peut contenir des spoilers !




"Sherlock holmes 2 : un jeu d'ombres" vient de sortir en salles. Du moins, chez les Belges qui semblent plutôt avantagés par rapport à la France qui devra attendre le 25 janvier... Toujours est-il que, même si le film est excellent, là n'est pas la question.
En effet, nous sommes là pour parler du film "Sherlock Holmes" version série Z que nous ont concocté les rigolos de chez Asylum, sorti quelques semaines avant le premier opus de Guy Ritchie (et celle de la, paraît-il, horrible adaptation d'Adèle Blanc-sec).
Cependant, il existe tellement de films et de versions alternatives de Sherlock Holmes que le film de Asylum est, en quelque sorte, considéré comme un film tout à fait à part.
Hélas, cela n'empêche pas à plusieurs internautes mal lunés de le montrer du doigt, criant au blasphème à la vue d'un dinosaure attaquant Londres. D'autres iraient même jusqu'à dire que Sir Arthur Conan Doyle doit se retourner dans sa tombe à l'heure qu'il est et que les réalisateurs n'ont sûrement jamais lu ses bouquins.

Eh bien là, franchement, on ne manque pas de ressources pour les contredire car "Sherlock Holmes : les mystères de Londres" est une double adaptation de Conan Doyle, lequel avait également écrit des nouvelles de science-fiction dans le même genre que celles de Jules Verne avant de créer le personnage de Sherlock Holmes.
Cependant, même s'il tente peu à peu de justifier ses propos absurdes au fur et à mesure que le film avance, l'intrigue reste particulièrement naïve : le dinosaure semble avoir des talents de ninja car il peut débarquer dans Londres où il veut sans semer la confusion ou le chaos dans les rues.
Dans le même ordre d'idées, le pourquoi du comment de la venue de ces monstres semble assez confus ou peu crédible : les tentacules devaient ramener l'or des impôts que contenait le bateau afin de corrompre un fabriquant de cuir et construire un dinosaure qui devait se charger de récupérer des pièces (comme la pompe d'une fontaine à eau) afin de construire un dragon-robot géant pendant que son créateur paraplégique, dont l'identité nous sera révélée dans un twist à la star wars, se construisait une armure à la vapeur afin de pouvoir marcher et bouger à nouveau pour mettre son plan à exécution. Lequel est de détruire Londres car, comme dans tous les films, Londres est une ville bourrée de psychopathes et qui mérite à chaque fois d'être détruite.
On a du mal à définir si cette intrigue est vraisemblable ou pas. Au final, on finit bien par conclure que le méchant aime se compliquer la vie et qu'après-tout, de la part d'un gars qui arrive à construire des dinosaures ninjas et à raccorder sa myéline à son armure tout seul, plus rien ne nous étonnera par la suite...
Pour ce qui est du reste, si certains rudiments sont respectés (la résidence au 221b baker street, la tabatière dont Sherlock ne se sépare jamais), quelques libertés ayant été prises par rapport à l'oeuvre originale sont plutôt gênantes (le frère de Holmes est mince ! Vous le croyez ça ?).



En ce qui concerne Holmes lui-même, il ressemble davantage à l'inspecteur idéalisé qu'il est devenu avec le temps que le toxicomane qu'il était dans l'oeuvre originale. Mais vu le ton bon-enfant et naïf du film, on ne va pas vraiment se plaindre : Ben Syder (dont c'est le premier rôle dans un long-métrage) joue plutôt bien le jeu et nous livre un Sherlock Holmes enthousiaste qui aurait pu faire les experts Manhattan à lui tout seul car ses déductions sont à chaque fois rapides et irréfutables.
Ce qui est amusant, c'est que le film s'en moque un peu : au tout début, Watson, n'ayant même pas eu le temps de commencer son autopsie, se fait doubler par Holmes qui nous livre un diagnostic complet en se basant uniquement sur l'état visuel du cadavre, ce qui a pour effet de faire dire au cher docteur "Je me demande des fois pourquoi j'ai fait sept années de médecine..." !
C'est pareil dans la scène où ils se promènent dans Hyde Park (qui est une forêt sombre et impénétrable dans ce film) et que Sherlock se met à observer la pompe à eau avec méticulosité. Waston s'exclame : "Allons Holmes ! Ne voyez pas des indices partout !".
D'ailleurs, fort heureusement, Watson n'est pas stupide et Gareth David-Lloyd (oui oui, c'est Ianto Jones) nous livre une interprétation plutôt convaincante du personnage, étant également moins bellâtre que Jude Law dans le film de Guy Ritchie.
Le reste du casting est, par contre, totalement transparent. Le reste des personnages, à part Lestrade, interprété par William Huw (que l'on retrouve dans d'autres productions Asylum), et le frère de Holmes (Dominic Keating en l'occurrence), ne sont que des figurants ou des personnages très secondaires.

Absurde mais jamais ennuyeux, "Sherlock Holmes : les mystères de Londres" est une très sympathique série Z qui vous fera passer un bon moment pour le peu que vous le preniez pour ce qu'il est : un film aux ambitions de blockbuster n'ayant pas peur de son manque de moyens évident et l'absurdité de ses propos. D'autant plus que, étant muni d'un casting plutôt sympathique, tout cela rend le film nettement plus agréable que de nombreux navets ayant peur du ridicule et de leur manque de budget, une telle générosité de la part des films Asylum rend leur film assez regardable.



On a aimé :
Une réalisation honnête
•Un casting assez sympathique
•Un scénario naïf mais original et amusant de par son absurdité
•Le combat final entre un dragon et une montgolfière équipée de mitrailleuses !
•Une bande-son épique.
•Du fun de bout en bout et un ennui inexistant
•Quelques bonnes répliques 

On a moins aimé :
•Quelques incohérences
•Quelques libertés prises par rapport à l'oeuvre originale assez gênantes
•Une édition dvd minimaliste 
•Des situations et déductions parfois peu crédibles

Une édition allemande en Blu-ray et en 3D. Quels veinards ces mangeurs de choucroute !

En bonus; une preview des effets spéciaux du combat final :



mercredi 4 janvier 2012

Aperçu : "Sherlock Holmes : les mystères de Londres"

Fiche technique :
Année : 2010
Pays : Angleterre et USA
Réalisateur : Rachel Lee Goldenberg
Scénario : Paul Bales
Durée : 89 min.
Musique : Chris Ridenhour
Casting : Benjamin Syder (Sherlock Holmes)
                Gareth David-Lloyd (Watson)
                Dominic Keating
Distribution : The Asylum
Page officielle : http://www.theasylum.cc/product.php?id=164


Synopsis : Alors que la seconde guerre mondiale fait rage, le Dr. Watson, en voyant Londres brûler, se remémore une aventure menée en compagnie de son vieil ami le détective Sherlock Holmes qu'il n'avait jamais osé écrire auparavant. Il décide de raconter cette étrange histoire à son infirmière avant de rendre l'âme...
L'histoire prend place à Londres en 1882. Et évidemment, comme dans tout les films, Londres n'est pas une ville tranquille mais, cette fois-ci, est victime de bien étranges attentats : tout d'abord, le survivant d'un naufrage prétend que son bateau a été attaqué par un monstre tentaculaire terrifiant. Ensuite, c'est un dinosaure que certains prétendent avoir vu déambuler de nuit dans les rues de la ville...
Conscient que derrière ces étranges faits se cache sans doute une machination criminelle des plus diaboliques, le détective Sherlock Holmes et son acolyte le Dr. Watson décident de mener l'enquête...


Panorama d'affiches :


Aperçu de la bande originale de Chris Ridenhour :



Bande-annonce : 


Jaquette DVD alternative téléchargeable :
Bientôt...


mardi 3 janvier 2012

Asylum, vos idées les intéressent !

On a tous eu un jour une idée que l'on a cru bonne en prenant notre douche. Peut-être que celle-ci vous reste en tête, peut-être rêvez-vous de voir un jour les personnages ou créatures que vous avez imaginé(e)s prendre vie sur un  écran mais vous ne vous sentez pas apte à commencer à tourner ?
Pour le peu que vous soyez original, le site officiel de la Asylum accepte vos "pitches", c'est-à-dire, vos idées de scénarios, il suffit de taper quelques lignes (en anglais uniquement !) à l'adresse suivante :
http://www.theasylum.cc/blog/asylum-pitch-submissions/

Avec un peu de chance, peut-être que votre idée plaira ! N'hésitez pas à poster un commentaire si jamais vous obtenez des nouvelles du studio concernant votre proposition ! ;)

Petite introduction à l'importance non négligeable...



Bienvenue sur le blog "pro-Asylum" !
Si, comme moi, vous regardez souvent les films Syfy ou vous intéressez à diverses curiosités cinématographiques, vous connaissez sûrement la firme "Asylum" connue pour ses mockbusters tels que "Transmorphers", "The terminators", "Alien vs Hunter"ou ses films de monstres comme "Mega shark vs giant octopus" ou " 2010 : Moby Dick", etc...
Le but de ce site n'est pas de leur faire honte ou de les insulter comme le font certains internautes frustrés qui se disent capables d'évaluer un film à sa juste valeur mais de leur rendre justice et de leur faire, justement, honneur.
Parce que ce qui distingue Asylum des autres firmes Z, c'est le courage, l'ambition, l'enthousiasme et la peur de rien, on s'ennuie rarement, que ces films soient particulièrement mauvais ou d'autres assez bons.
Si vous aimez les gros monstres et les séries B ou Z sans prétention, ce site sera l'occasion pour vous et moi de partager ce goût douteux mais assumé et de pouvoir évaluer ses films comme ils doivent être traités, car nous ne parlerons pas exclusivement de Asylum, mais également du cinéma de goût douteux en général...
Donc, si vous espérez, en arrivant sur ce blog, voir quelqu'un se moquer ouvertement d'un genre de cinéma que vous n'appréciez pas, vous pouvez vous en allez, et je considérerai le fait de contredire mes propos comme du troll puisqu'il s'agit de partager la passion pour le mauvais goût...


Et pourquoi pas commencer par énumérer 5 raisons développées d'aimer certains films asylum ou de les laisser aux amateurs du genre, car, après tout, ceux qui blâme des films qu'ils n'ont probablement pas vu ne sont que des rageux shootés aux blockbusters ou pire, des trolls qui viennent les insulter ouvertement sur leur site...




1.Ce genre de films s'adresse évidemment aux amateurs de curiosités. Certaines mauvaises langues vous diront que leur seul but est de tromper la ménagère réservée qui ne s'y connaît pas trop. Mais c'est de la mauvaise foi : tout le monde aujourd'hui peut commander ou télécharger un film sur internet et les blockbusters à la mode bénéficient de suffisamment de publicité pour éviter la confusion, à moins de vivre dans une grotte ou de ne pas être réellement doué. Au final, le but des productions Asylum n'est pas de se faire passer pour tel blockbuster mais, justement, de lui ressembler pour se faire acheter par les fans de versions alternatives ou versions Z ou encore par les curieux qui seront                                                tombés dessus par le biais d'internet. Pas cons les mecs...


2.Les mockbusters sont un peu les blockbusters de la chaîne publique Syfy, qui a elle-même la réputation de passer ce qu'on appelle "des mauvais films". C'est encore faux : les films et séries de Syfy s'adressent à un public d'amateurs et de passionnés, même si certains sont meilleurs ou pire que d'autres, en général, le fait de regarder un film de série B ou Z de Syfy pour le blâmer, c'est un peu comme entrer dans un bistrot avec un costard : on sait à quoi s'attendre, mais on aime montrer que l'on déteste et c'est un énorme tort puisque, comme chacun a sa propre perception de la lecture, chacun a sa perception du cinéma.
Bref, pour un amateur de la chaîne elle-même, voire une petite production se la jouer comme au cinéma entre deux séries kitsch ou deux monsters movies, ça fait vraiment plaisir !

3.Ce qui est paradoxal, c'est que même si asylum fait dans le mockbuster, on ne pourra pas parler de plagiat car, hormis l'idée de base, certains de leurs scénarios sont rudement créatifs : dans quels autres films pourra-t-on voir un requin attraper un avion en plein vol ? Ou Sherlock Holmes combattre un dragon-robot géant dans une montgolfière équipée de mitrailleuses ? Et un serpent avaler un train ? Hein ? D'autres sont évidemment plus plat mais voir un film asylum surfe entre l'idée resucée et le concept totalement décalé. Que du bonheur pour les amateurs d'absurdités ou ceux qui ont gardé leur âme d'enfant !

4.Même si la réalisation laisse parfois à désirer, on pourra reconnaître aux films de la Asylum un travail en général assez propre : certains plans sont soignés, parfois même assez efficaces, le montage est correct mais surtout, ce qui définit Asylum, à part son aspect semi-opportuniste, c'est l'enthousiasme qui en dégage généralement et les nombreuses ambitions qui tiennent à offrir avec leurs dvds un spectacle amusant qui conviendra bien sûr à un jeune public et à de grands spectateurs ayant gardé leur âme d'enfant. D'autant que les gars de chez Asylum n'ont peur de rien, d'où une certaine abondance de CGIs douteux, de situations étranges et d'intrigues particulières, ce qui fait que l'on s'ennuie rarement et c'est franchement sympa de voir des films moins timides que d'autres nombreuses séries Z ennuyeuses. En gros, c'est, à sa manière, du cinéma baroque...
Autant d'ingrédients qui rendent leurs métrages plus appréciables et regardables que ce que les internautes voudraient faire croire mais internet est un outil de transmission à échelle mondiale qui peut influencer facilement le public. Et se moquer de Asylum et Syfy juste pour montrer son appartenance à un groupe nommer le public populaire, c'est un peu ridicule et digne d'un petit mouton...

5.Même pour ceux qui n'aiment toujours pas, les asylum peuvent aboutir à un excellent moment en compagnie de ses amis : les intrigues en général absurdes, l'esprit bon-enfant général et les effets spéciaux en CGI peuvent prêter à rire...



Sur ce, je vous remercie d'avoir porté attention à cette longue introduction. J'espère que vous reviendrez sur ce site ou vous trouverez peut-être votre bonheur et venir partager cette étrange passion assumée pour le cinéma de série B ou Z.
En attendant, je vous dis à bientôt et nous nous retrouverons pour un petit aperçu du film "Sherlock Holmes : les mystères de Londres" dans lequel le plus célèbre des détectives affronte des créatures fantastiques !